vendredi 21 janvier 2011

"Des Vies à l'endroit ou à l'envie à l'envers"

►Un titre tiré par les cheveux pour vous annoncer ma dernière toile récemment achevée.
Vous pourrez découvrir certains changements par rapport aux croquis initiaux (http://persosbullesandco.blogspot.com/2010/09/toile-double-face-en-cours.html) pour un résultat recto ou verso à l'envie :


Côté lecture, je continue toujours"Torrentera" mais un autre livre a pris le dessus sur ma curiosité et je devais absolument le terminer c'est "Portrait dans un miroir" de Charles Morgan (1894-1938) un livre qui mêle et emmêle passion amoureuse et passion de la peinture et les difficultés et impasses qui en découlent : une pure merveille !
Résumé :
Le peintre Henry Fullaton proclame que le jeune Nigel Frew sera un grand artiste. Cela suffit pour que les invités réunis au manoir de Lisson témoignent à leur cadet un intérêt flatteur et que Claire Sibright, fiancée au fils de Fullaton, lui demande de faire son portrait. Pour Nigel, un portrait est « l'image d'une âme reflétée dans le miroir d'une autre âme ». Trop d'impressions fugi-tives et changeantes l'assaillent : la toile restera inachevée. De ce désarroi visible qu'ils attribuent à ses sentiments pour Claire, ses parents tentent de le guérir par le remède classique, un travail assidu - il préparera l'examen d'entrée à Oxford. En fait, Claire préoccupe moins Nigel que la peinture. Va-t-il suivre la voie imposée ou celle où l'engage sa vocation ? Le sort qui lui épargne une révolte ouverte le remet en présence de Claire. Épreuve nouvelle et décisive pour une carrière d'artiste dont les débuts, autant que les premiers élans de la jeunesse - dans le cadre de la bourgeoisie anglaise des années 1875 - forment le thème de ce roman d'analyse qui est une des œuvres marquantes de Charles Morgan.

►Sinon je planche également sur ces ouvrages-là :
"Le métier d'artiste (peintres et sculpteurs depuis le Moyen-Age)" édité chez Larousse
"Femmes Artistes" de Nancy G.Heller édité chez Herscher

Je m'intéresse en ce moment beaucoup à la situation des artistes, leurs obligations et leurs façons de vivre; un grand besoin pour moi à une époque où "peintre" ne signifie plus grand-chose et n'a même plus beaucoup d'importance...

2 commentaires:

  1. Comme je te l'écrivais ailleurs, je suis ravie que tu es achevé cette toile.
    Elle me semblait être là, bien en evidence sous ton nez à te narguer.
    Oui la vie de peintres est truchée de doutes (c'est sans doute pour ça que, moi, je peinds car,même sans peinture, c'est truché de doutes :P)
    Tu ne peux pas peindre sans te remettre souvent en cause ou alors ton travail sera plat et sans interêt.
    Une longue phase creuse se termine (si si j'y crois pour deux). Lire, regarder, écouter, questionner fait partie de ton travail... la souffrance aussi à toi de l'allèger à coups de pinceaux.
    Courage!

    Je préfère "des vies" pour ce couple qui se contortionne... quoique celui "des envies" qui fusionne ne me laissepas de marbre...
    Cette toile nous dit que tu as beaucoup de choses à dire ;)

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  2. Une remise en question permanente, faire surgir de soi ce qui nous turlupine, nous hante, ou nous griffonne de plaisir, ce n'est pas si simple...

    Ton travail est très prenant, il nous prend là, tout au fond, j'aime !

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