mercredi 20 octobre 2010

Beaucoup de tout , un peu de rien...

►Pour ceux qui ont déjà visité mon site, peut-être avez-vous déjà fait un tour du côté Textes. Si ce n'est pas le cas, voici un texte décalé que j'ai écrit il y a... euh... longtemps alors si, comme moi en ce moment, vous avez le cerveau ramolli, je vous invite à plonger dans ma folie (vous êtes prévenus !) avec cette histoire du Chihuahua et de la Tortue :

Un Chihuahua gris métal aux reflets

D'or et d'argent dévalait l'escalator
Du bout de sa queue fourchue.
La Tortue du bas de la rue d'en face
Du marché des lents du cul, le rattrapa
Sur sa carapace blindée modèle 174.
4 épaisseurs de plomb, une de fer
Et une dernière de moquette
Motif zèbre pour se confondre
Avec les barreaux de prison
Sauf que des pics ressortaient
Comme ceux des hérissons.

« Ouille ! Aïe ! Couic ! Bridouille ! ?
Je me suis fait mal ! J'ai une barre de fer
Dans le derrière ! »
La tortue avec le temps qu'il lui fallut
Pour comprendre c'est-à-dire
Au moins une heure montre en main,
Chrono à zéro, répondit :
« Fal-lait pas dé-va-ler l'es-ca-la-tor
Com-me ça, il fffaut le fai-re
Com-me un-e tor-tue ! »
Une fois « désempalé », le Chihuahua
Entra dans une colère de pit-bull :
« Je vais te torturer Tortue qui a eu tort
De me faire des torsions torturantes !
Je vais te tordre, te mordre,
T'écorcher ta tronche de Tortue mal torchée ! »
La Tortue prit sa carapace à son cou et
On s'est même demandé si ce n'était pas un
Lézard déguisé car c'était bien la première fois
Que l'on vit une Tortue courir aussi vite,
Parole de Tortue !
D'ailleurs, elle court encore
Car elle est toujours coursée par le Chihuahua
Gris métal aux reflets d'or et d'argent
Qui continue de gueuler à tort et à travers

Sa haine du coup dans le cul.


► Un p'tit croquis idée pour une nouvelle mini-toile :


► Et pour finir, ça faisait longtemps que je ne vous avais pas fait part de mes lectures et potassages du moment. Après avoir fini (difficilement) "Les Thanatonautes" de monsieur Werber et dégusté avec délectation le livre si précieux "le messie récalcitrant"de Richard Bach ; en ce moment, je lis "Marcovaldo ou les saisons en ville" d'Italo Calvino (dont j'ai eu le plaisir d'étudier "le baron perché" quand j'étais enfant). Si vous avez envie de fantaisies, de rires envie de divaguer, je vous invite à entrer le quotidien de Marcovaldo ! Voici le résumé :

Marcovaldo est un manœuvre italien. Il est pauvre et chargé de famille. Mais il rêve beaucoup. À la nature, surtout, qui n'est guère présente dans l'univers d'asphalte et de béton où il lui faut vivre. Cela lui vaudra une suite d'aventures et de mésaventures, où on le verra successivement cueillir des champignons à l'arrêt du tram, prendre un bien curieux bain de sable, s'amouracher d'une plante d'appartement singulièrement envahissante, être amené — par un chat dont il est l'ami et, accessoirement, par une truite — à rencontrer une étrange vieille marquise, et faire bien d'autres choses encore. On pourrait dire de Marcovaldo que c'est Charlot père de famille.


Sinon j'ai potassé "Symboles des fleurs, des plantes et leurs symboles" d'Anne Dumas, j'ai pu découvrir et redécouvrir des mythes et des légendes !

Et je potasse également "La France des croyances et des superstitions' de Christophe Lefevre.


Apprendre, est ma plus grande inspiration (avec la musique), pour continuer à agrémenter et trouver mes idées. En ce moment, je sais bien que ça me guettait, je traverse une phase de découragement et de vide extrême où le moindre écrit et le moindre croquis sont futiles et inutiles, mauvais... et où chaque passage de pinceaux est un nouveau frein et coup de couteau pour trouver le courage de continuer. Excessive dans tout ce que je fais, j'en fais beaucoup trop à la fois et je me noie et ce temps perdu m'effraie...

Bon, sur ce message imbuvable sûrement je vous remercie d'avoir été jusqu'au bout et j'embrasse chaleureusement toutes les personnes qui sont là à mes côtés quoi qu'il arrive...


mardi 12 octobre 2010

En cage...